Union des associations FCPE des écoles, collèges et lycées de Vanves

Union des associations FCPE des écoles, collèges et lycées de Vanves
FCPE Vanves - Fête des 150 ans du lycée Michelet - Photo Alain Goulard

vendredi 25 novembre 2016

Questions et réponses sur la restauration scolaire




En préparation de la commission de restauration, un certain nombre de question ont été transmise à la Responsable du pôle restauration de la Mairie. 
Voici quelques réponses. 

Préambule  
La transmission de bonnes habitudes alimentaires aux enfants est une priorité de la politique de restauration scolaire de la Ville. C’est pourquoi nous avons un cahier des charges avec des exigences qualitatives supérieures aux recommandations nationales pour la restauration collective. C’est également pour cette raison que les menus proposé par Elior sont systématiquement retravaillés par la diététicienne de la Ville afin de garantir leur équilibre. 

Pour répondre de façon technique à chacune des préoccupations relayées :
Pourquoi  autant de portions de fromage par semaine ?
Le nombre de portions de fromages dans nos menus est une obligation réglementaire (Recommandation nutrition du groupe d’étude des marchés de restauration collective et de nutrition GEMRCN juillet 2011). Cette obligation part de l’observation qu’au niveau national de nombreux enfants sont carencés en calcium. Il a donc été défini que sur 20 repas, la restauration scolaire doit apporter au minimum 8 portions de fromage contenant plus de 150 mg et 4 portions contenant au minimum 100 mg de calcium. Nous axons nos efforts sur la qualité des fromages servis en limitant les fromages emballés (max 20%) et en privilégiant la variété et le goût (St Nectaire, Cantal, Emmenthal, Camembert… qui font partie de l’identité culinaire française).

« Quand il y a un dessert le midi, il n'y a pas toujours un fruit au goûter (ou l'inverse) pour rééquilibrer» 
Nous veillons à l’équilibre sur chaque repas : sauf menu festif exceptionnel, nous contrôlons que chaque repas contienne au minimum une crudité en entrée ou en dessert. De même nous prévoyons toujours une seconde portion de fruits ou légumes cuits ou crus (par exemple des concombres crus en entrée, des haricots verts cuits ensuite), un féculent pour apporter la satiété (en entrée, en plat ou en dessert, en complément du pain), un produit laitier (fromage le plus souvent ou laitage) et un élément protidique (viande ou poisson ou œuf). Nous essayons aussi dans la mesure du possible d’équilibrer sur la semaine : 3 crudités en entrée et 2 fruits en dessert sur 5 jours, 3 fruits la semaine suivante, etc. Sachez que sur 20 desserts d’affilée, 14 sont à base de fruits (généralement 10 fruits crus et 4 compotes) ce qui peut déjà être répétitif selon les saisons et lasser les enfants. Le goûter, quant à lui, concerne environ un quart des enfants qui ont mangé le midi. C’est une petite collation pour laquelle il est surtout important de servir un féculent (nous privilégions le pain). Nous prévoyons une portion de fruit cru et une compote au maximum sur la semaine.

« Les enfants parlent de "beaucoup de sauce", que ce soit dans les crudités ou les viandes et légumes.... »
Il y a effectivement de nombreuses sauces pour deux raisons : 
La sauce avec les plats facilite la réchauffe des viandes livrées en liaison froide. Les sauces d’Elior, contrôlées par la Ville, sont très peu grasses (à base de tomate ou d’eau, d’épices et de farine pour lier). Elles ont des goûts doux qui plaisent aux enfants et parfois des saveurs nouvelles (épices, sucrés/salés) qui participent à leur éducation au goût.
Avec les crudités, les agents réalisent une vinaigrette maison à base d’huile de colza, d’huile d’olive, de vinaigre et de moutarde. Ce mélange d’huiles permet de fournir des omégas 3 qui sont essentiels au bon développement des enfants. De plus, nous avons constaté que depuis que cette sauce maison riche en goût accompagne les crudités, ces dernières sont beaucoup mieux consommées par les enfants. Nous sommes même particulièrement fiers de noter que les enfants Vanvéens gâchent peu de légumes par rapport aux quantités relevées en restauration collective dans les autres villes.Nous avons beaucoup travaillé avec Elior pour améliorer la qualité nutritionnelle et le goût de ces sauces, afin qu’elles ne contiennent ni additifs alimentaires ni conservateurs, ce qui est une démarche très innovante en restauration collective.

« Il y a très régulièrement beaucoup de desserts, pains au lait-Nutella et de fromages dans les menus de la semaine. Il nous semble que cela pousse les enfants à s'habituer au sucre et au gras ce qui n'est pas idéal pour leur équilibre alimentaire mais également leurs habitudes dans leur future vie d'adultes. » 
Le Nutella et le chocolat proposés une fois par semaine au goûter sont servis avec du pain. Les grammages prévus sont de 20g par enfant.  Avec un verre de lait nature cela fait un goûter relativement peu sucré et peu gras.  Plus généralement, nous veillons à ce que les repas et collations servis apportent également du plaisir et de la gourmandise aux enfants. C’est une composante essentielle des bonnes habitudes alimentaires car cela les aide à manger à leur faim pendant les repas et permet donc de lutter contre la mauvaise habitude du grignotage. 
Sachez que notre contrat de restauration avec la société Elior comprend un cahier de fréquence adapté de la réglementation et qui a été calculé pour s’assurer que les repas servis correspondent aux besoins nutritionnels moyens des enfants : quantité de fer, de calcium, de protéines, de vitamines… essentiels à leur croissance et leur santé (50 % de leurs besoins journaliers doivent être apportés par le repas de midi). 

Florence, Karine et Ophélie sont vos correspondantes restauration et sont à votre disposition pour toutes questions à fcpevanves@gmail.com

mardi 15 novembre 2016

Rythmes scolaires : le compte rendu du comité de pilotage du 14 novembre 2016.

Comité de pilotage du 14 novembre 2016.
 

Voici notre compte rendu du comité de pilotage à Vanves du 14 novembre 2016.
 

Troisième année de mise en œuvre du Projet Educatif Territorial des nouveaux rythmes scolaires.
 


A ce 6ème comité de pilotage les 2 parents représentant la FCPE étaient : 

Elsa Trebosc– FCPE Vanves et Cabourg 
Isabelle Athias – FCPE Cabourg

Les points forts
-    Continuité des dispositifs TAP (Temps d’activités Périscolaires, 2 x 1h30 les lundi/jeudi ou mardi/vendredi selon les écoles), accompagnement scolaire, Coup de Pouce et Coup de Pouce Clé pour les CP.
-    Taux de participation stable.
-    La communication vers les parents en début de période est systématique via les panneaux mais pas encore par email. A renforcer.
-    L’organisation actuelle va faire l’objet d’un bilan à l’issue des trois ans de mise en œuvre. Ce bilan sera préparé avec l’inspectrice et présenté au prochain comité vers mars 2017.
-    La nouvelle Inspectrice de Circonscription souligne l’excellente communication qui règne entre toutes les parties impliquées dans ce projet, et trouve que la mise en œuvre est faite avec soin et un très bon niveau d’exigence.
 

Etaient présents
Mairie : Clémence Rejaud, Xaviére Martin, Erwan Martin, Nicolas Juppin, Maxime
Animateurs / Directeurs d’Accueil de Loisirs :, François, Isabelle, Claude.
Directrice/teur des écoles élémentaires Parc et Fourestier.
Nouvelle Inspectrice Vanves Malakoff
API : Julien Trouvé, Stéphanie Gazel
FCPE : Elsa Trebosc, Isabelle Athias
Pas de représentants des indépendants.
 

Activités périscolaires AP
Le service éducation présente les effectifs et l’organisation des AP de cette année.
Le taux de participation est stable à 73%.
Les AP sont payantes (le maximum étant 1.72€ pour 1H30 d’AP par enfant) et elles sont non obligatoires.
Le contenu des activités et les projets pédagogiques ont été présentés photos à l’appui. Les objectifs pédagogiques des activités sont réels et progressifs. Un projet dure de 2 à 3 semaines.
Mme Martin a fait la tournée des écoles et nous a dépeint des activités qui intéressent les enfants et qui se déroulent dans un climat serein, calme et apaisé.
 

Cependant, il peut y avoir un décalage entre ce qui est fait par les enfants et la perception des parents pour plusieurs raisons :
  • Les parents n’ont plus accès aux locaux des accueils de loisirs. Avant, les créations en cours ou terminées étaient visibles, et les animateurs pouvaient échanger avec les parents sur ces activités.
  • L’enfant a parfois une communication simple, hors contexte. Il arrive qu’il explique à ses parents ce qu’il a fait pendant une séance et n’a pas la notion de la progressivité des apprentissages. Exemple : « J’ai colorié un brocoli ». En fait, l’enfant a colorié une future carte à jouer. Cette carte fait partie d’un jeu de 7 familles préparé par son groupe, et ce jeu est sur le thème du jardinage. Le jardinage est un projet qui regroupe des activités intérieures et des activités de jardinage à l’extérieur quand le temps le permet. Son « coloriage » prend alors encore plus de sens !
  • Les programmes d’activités affichés décrivent mal le contenu des activités. Il faut cependant savoir que ces programmes sont créés de façon dynamique par les enfants à la première séance.
Et souvent, le programme de la période qui a démarré n’a pas encore été diffusé.
 

La FCPE a demandé une meilleure communication vers les parents sur le contenu des activités :
-    une diffusion systématique des programmes par email, le plus tôt possible en début de période, notamment pour les activités qui nécessitent une tenue particulière : sport, jardinage...
-    une mini description de l’activité et/ou projet.
 

Les questions posées
Comment se passe la communication des programmes des AP vers les parents ? 

Les programmes sont dans tous les cas, affichés aux accueils de loisirs et envoyés par email. Les programmes doivent être validés sur la forme par les coordinateurs Karine et Maxime.

Comment se passe à présent le partage des locaux de l’école entre enseignants et animateurs ? Il n’y a plus de problème sauf quelques cas à la marge des remplaçants/nouveaux qui ne connaissent pas les règles. La communication entre enseignants et animateurs est globalement très bonne dans toutes les écoles.
 

Le Pedt était engagement pour trois ans, quelle sera la prochaine étape ?
Le Pedt arrive à la troisième année et un bilan doit être effectué vers février/mars 2017.
L’objectif est d’évaluer ce Pedt pour le prolonger ou le modifier car pour rappel, la loi demande simplement 24h d’école sur 9 demi-journées. 

Le comité de pilotage s’accorde depuis 2 ans sur le fait que l’organisation mise en place fonctionne bien et chaque partie a trouvé ses marques dans ces nouveaux rythmes.
La FCPE sera vigilante au résultat du bilan et aux propositions de modifications.
La FCPE demandera une consultation des parents sur les éventuelles propositions de changement.


Les grands messages de l'inspectrice
Elle est nouvelle sur la Circonscription Vanves-Malakoff et souhaite à approfondir certains sujets notamment le Coup de Pouce. Elle souligne la qualité des AP proposés sur Vanves par rapport à d’autres communes.
Elle a insisté sur la différence entre le temps avec l’enseignant (école, APC) et les temps périscolaires. Tous ces temps sont complémentaires, et doivent s’enchaîner dans le respect des rythmes d’apprentissage de l’enfant.
Et elle conclut sur l’importance des « temps d'ennui » pour tous les enfants.
 

Rappel
Les jours de sortie possible à 15h pour l'année 2016-2017 sont:
Lundi et jeudi pour Fourestier, Larmeroux, Lemel et Marceau.
Mardi et vendredi pour Cabourg, Gambetta et Le Parc.
 

Accompagnement scolaires, Coup de Pouce, Coup de Pouce clé
Le service éducation a présenté les effectifs et l’organisation de ces dispositifs.


Retrouvez la présentation de la mairie ici.  


-------------------- Fin du CR du COPIL N°6 14 novembre 2016 --------------------

vendredi 11 novembre 2016

Non au harcèlement : la méthode Pikas, une alternative à la sanction



Une personne de l'équipe FCPE Vanves a participé au Séminaire « Non au harcèlement » du samedi 5 novembre à Issy Les Moulineaux organisé par l'éducation nationale 92.
Il s'agissait d'un séminaire à destination des associations des parents d'élèves en complément d'actions déjà lancées sur le département vers les enseignants notamment. Etaient présents, des parents élus de tout le département. 
Il y a eu une intervention du D. Chambry, pédopsychiatre reconnu sur le sujet. 
La conférence la plus intéressante était celle de JP Bellon qui présentait "la méthode Pikas, une alternative à la sanction". Cette méthode est née dans les années 1970 en Suède, elle s'appelle aussi "Shared Concern Method", "Méthode de l'intérêt commun" ou "Méthode de la préoccupation partagée". 
En quelques mots : 
1. le mot harcèlement est assez mal choisi pour désigner l'ensemble du sujet car son sens de gravité ne pousse pas à agir dès les premiers signes et n'inclut pas de façon évidente les intimidations ou brimades. La méthode de Pikas vise à agir aux stades précoces de l'isolement / intimidation d'un enfant par d'autres.  
 2. le constat est que les enfants harcelés au collège et au lycée ont généralement déjà été harcelés / intimidés de façon répétée en élémentaire. 
3. la méthode vise à stopper les brimades, elle n'adresse pas l'ensemble de la question, en revanche elle est d'après le conférencier très efficace (80%), en particulier en élémentaire. 4. elle peut s'appliquer de façon très large (il ne faut pas hésiter) car justement elle n'est pas punitive ni stigmatisante pour les enfants concernés : on en les accuse de rien, on cherche juste à leur offrir une porte de sortie à leur comportement en créant une empathie avec la victime. 
5. tout cela est très important car d'une part il y a un danger de mort quand le harcèlement est poussé, et que même avant ça "juste" quelques semaines de brimades répétées ont un effet psychologique majeur sur l'estime de soi et la construction de la personnalité. Statistiquement il y a sans doute plusieurs cas de harcèlement par école et par an vu que 5 à 10% des élèves sont concernés sur leur scolarité. 


Nous restons à votre disposition si question. 

samedi 5 novembre 2016

Prochaine commission restauration le 17 novembre 2016


La prochaine commission restauration a lieu le 17 novembre 2016

La commission de Restauration est composée de : la diététicienne, de Monsieur le Maire ou de son représentant, de responsables de satellites, d’animateurs du temps du repas, de directeur d’école, de représentants de la société Elior (détentrice du contrat) de vos représentants de parents d’élèves. 4 fois par an, la commission permet de faire un bilan de la prestation d’Elior sur la période passée et de passer en revue les menus de la période suivante.


Chers parents,
Envoyez-nous
vos questions,
vos remarques,
par email à


mercredi 2 novembre 2016

Journée nationale "Non au harcèlement" le jeudi 3 novembre

Cette 2e journée nationale "Non au harcèlement" est consacrée au thème du cyberharcèlement.





Extrait du site "non au harcèlement" 

Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement. Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement. 
Lorsque ces mêmes faits se déroulent sur les réseaux sociaux, par SMS ou par courriel, on parle de cyberharcèlement. 
Les conséquences peuvent être graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, profond mal être). 
Aucun enfant, aucun adolescent ne doit subir cela, 
personne ne doit rester silencieux ! 
Que pouvez-vous faire ? 
Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions ! 
Prenez rendez-vous avec la direction de l’école, du collège ou du lycée. 
Exposez en détail ce que subit votre enfant. Demandez quelles sont les actions menées, les mesures prises pour protéger votre enfant et les réponses proposées pour prendre en charge le problème. Si la situation est avérée, l’établissement scolaire mettra en œuvre, avec vous, les solutions adaptées pour que votre enfant ne subisse plus cette violence. Informez-vous régulièrement sur le suivi de la situation de votre enfant ainsi que sur les actions menées au sein de l’établissement pour lutter contre le harcèlement. 
Contactez un délégué de parents d’élèves pour réfléchir au partenariat possible entre les parents d’élèves et l’établissement pour prévenir le harcèlement et améliorer les relations entre élèves. 
Si vous hésitez à joindre l’établissement ou que la résolution du problème vous semble lente, vous pouvez contacter le référent harcèlement académique en utilisant le numéro vert 3020. 
Votre enfant peut craindre de parler : rassurez-le, demandez-lui ce qu’il souhaite, expliquez-lui que les adultes sont là pour l’aider et faire cesser la violence qu’il subit. Agissez pour que cette violence ne touche plus votre enfant ou d’autres enfants. Identifiez le plus précisément possible la nature des problèmes vécus par votre enfant. Dialoguez ouvertement pour connaître : faits et éventuels auteurs et témoins. Le harcèlement est souvent constitué de petits incidents qu’il est utile de mettre par écrit afin de mieux cerner la situation. Notez la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, les réactions de votre enfant face à cette situation. Gardez aussi les preuves éventuelles du harcèlement subi, notamment sur les médias sociaux (capture d’écran…). Si besoin, faites-vous aider par un délégué des parents. 
Ce qu’il est déconseillé de faire :
Ne tentez pas de gérer vous-même le problème, ni de contacter l’auteur des faits : cela pourrait aggraver la situation. 


N’hésitez pas à nous contacter en cas de besoin de soutien ou questions.

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